Le BTS AP est mis en oeuvre au CPSA depuis plus de 20 ans et a permis à de nombreux stagiaires en développement ou en reconversion de s'insérer dans les différents métiers du paysage.
Au sein d'un secteur restant plutôt dynamique en termes d'emploi, qui comprend aussi bien l'Administration territoriale que les entreprises privées, l'essentiel des salariés du secteur paysage est affecté à des postes de chantier. les places en bureaux d'études étant peu nombreuses et soumises à la concurrence féroce des diplômes de niveau 2 et plus...
Le diplôme vise donc des métiers dont l'appellation usuelle est chef de chantier. Cette dénomination varie selon l'entreprise ou le secteur:
Le technicien supérieur salarié en aménagements paysagers se situe hiérarchiquement entre les personnels de direction (chef d’entreprise ou cadres de commandement) et le niveau Agent de maîtrise ou chef d’équipe. Il constitue l’interface entre le niveau de décision stratégique (ingénieur, chef de services, directeur) et celui de l’exécution mais aussi entre l’entreprise (ou le service) et ses tiers (clients, usagers, commanditaires, fournisseurs…). A ce titre, il devra montrer une expérience affirmée des relations interpersonnelles et de la communication.
Le technicien supérieur salarié en aménagements paysagers dispose d’une grande autonomie pour exercer ses missions. A ce titre, il devra faire preuve d’indépendance mais aussi d’anticipation dans la gestion des projets et/ou missions qui lui sont confiés et proposer des réponses adaptées et créatives aux problèmes qui lui sont posés. Ses missions sont réparties entre
Par ailleurs, le technicien supérieur peut créer son entreprise, avec ou sans salariés. Il assure alors l’ensemble des fonctions d’un chef d’entreprise de travaux paysagers : pilotage stratégique, management des ressources humaines (si recrutement de salariés), commercialisation, gestion économique et financière, réalisation technique, conception paysagère (pour ceux qui créent une entreprise incluant la création). Un apport de compétences complémentaires est de nature à sécuriser l’exercice des missions spécifiques au chef d’entreprise.
Il est aujourd'hui indispensable d'intégrer à ces activités techniques la notion de développement durable dans ses trois dimensions sociales, économiques et écologiques. Les notions de gestion de l'eau, gestion différenciée, d'approche bio-climatique, de gestion des ressources naturelles, de réduction de l'usage des pesticides... sont autant de facteurs de contingence que le professionnel doit maîtriser, le tout alors que l'on réflêchit autour des nouvelles formes urbaines pour une ville durable : étalement urbain, intégration des aménagements et des infrastructures dans le paysage urbain, trame verte, liens entre espaces publics et espaces privés...
L’évolution rapide du marché, des contextes socioéconomique et réglementaire mais aussi des techniques mises en oeuvre amènent le technicien supérieur en aménagements paysagers à être en veille au regard des innovations (végétal, matériels et équipements, tendances, etc...) et à avoir une démarche de formation voire d’autoformation permanente.
Ainsi, les notions d'expérience, de compétences, d'évolution, d'adaptation prennent dans le secteur du paysage une dimension significative. Il semble alors intéressant de s'inscrire dans une démarche de réflexion sur ses pratiques afin d'identifier les savoirs issus de l'action et ainsi déterminer les besoins nécessaires à une progression.
Pour me contacter :
© 2016-2020 BTS AP sauf mention contraire explicite.
Dernière mise à jour : 4 novembre 2019.
3766 page(s) servie(s).